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Soukeyna Pitroipa


Pour le portrait de ce mois, baignée dans un halo de lumière, sourire aux lèvres, Soukeyna Djahira Pitroipa se livre à nous


Cette burkinabè, de 18 ans a passé une grande partie de sa vie au pays des hommes intègres. Du creuset plus en passant par le lycée français, Antoine Saint Exupéry, c’est en classe de 1ère qu’elle quitta le bercail à la suite de l’obtention d’une bourse d’études pour United World College (UWC), Costa Rica.



Aujourd’hui, fraîchement diplômée du Baccalauréat International, Soukeyna est admise à Furman University , à Greenville en Caroline du Sud aux États-Unis, afin d’entamer une formation en business administration. Elle prévoit de faire un double major soit en communication ou en communication de l’information.

Par ailleurs, cette admission s’accompagne d’une bourse de mérite, ainsi qu’une bourse d’UWC qui couvriront l’ensemble de ses frais de scolarité.




Les choix d’études de Soukeyna ne sont pas sans fondements. Loin de là, elle pense que l’Afrique a besoin de businesswomen, et businessmen, et son passage à UWC lui aura permis de construire une réflexion à ce sujet.


En effet, elle nous explique avec beaucoup d’intérêt que ces deux dernières années passées au Costa Rica lui ont donné goût à l’apprentissage du monde, à l’acquisition des connaissances ainsi que des compétences en matière de leadership.


À présent, elle est convaincue de pouvoir faire valoir ses compétences de leadership et contribuer au développement de certains secteurs au Burkina, mais également en Afrique, dans le futur.


Quand on lui demande ce qu’elle aurait aimé savoir avant de débuter ses études, notamment avant de partir pour UWC.


À cette question, Soukeyna sourit et a du mal à choisir car la liste est exhaustive. Notre invitée nous explique que quand on part à l’étranger, il faut s’adapter à un monde différent, mais il fau rester toujours soi-même quoi qu’il arrive. Aussi c’est l’occasion de se découvrir car nous ne sommes plus dans une zone de confort. De nouveaux aspects du monde émergent.





Secondement, pour Soukeyna, apprendre à ne pas vouloir faire tout vite aurait été un avantage. En effet, depuis toute petite on lui a souvent répété qu’il fallait tout faire vite : « finit vite tes études, pour travailler et venir aider ». Or avec le système IB, elle a appris que dans la vie, il faut plutôt prendre son temps pour finir dûment, pour réussir et cela dans de bonnes conditions.


Par ailleurs, mademoiselle Pitroipa aborde l’importance d’initiative comme Trouve Ta Voie Afriki. Selon elle, non seulement nous aidons un nombre important de lycéens en démocratisant les informations autour des études supérieures au Burkina et à l’extérieur. Mais également nous boostons la confiance des élèves en eux-mêmes.


Nous terminons l’entretien sur quelques conseils qu’elle tient à partager, particulière à l’adresse d’élève potentiellement intéressé par les études à l’extérieur.

- Pour aller aux Etats Unis, il vous faut candidater par Common app

- S’initier à effectuer des recherches et être ouvert

- S’intéresser au monde ainsi qu’à ses problèmes

- Apprendre à s’impliquer dans les enjeux de sa communauté pour développer les compétences de leadership.

- Être endurant dans le travail

- Ne pas se limiter à l’école, faire des actes pour se développer intellectuellement et physiquement pour se développer sur plusieurs pans de sa personne.


Enfin, garder en tête que « la vie et les études sont un processus, et il faut se donner le temps et la patience pour pouvoir réussir ».



PAR SIMPORE Roxanne

Étudiante en Master 1 , Communications, médias et industries créatives, Ecole du Management et de l’Innovation de Sciences Po Paris.

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